C’est devenu aujourd’hui un des coups les plus utilisés et souvent à l’excès.
Les quelques graphiques ci-dessous nous aiderons peut-être à affiner ce coup pour ne pas en abuser
Pour ne pas trop reprendre ce qu’a dit l’auteur de cet article, je donne mon idée et vous laisse vous construire la votre.
Ce graphique représente le pourcentage de succès du continuation bet (de toute valeur) selon le nombre d’opposants sur deux types de tournois (entrée à 10$ et entrée à 100$)
On peut voir que dès 2 opposants, on approche des 20% de réussite seulement pour les tournois à 100$... faites votre conclusion vous-même…
Texture du flop
Ici encore la hauteur de la barre correspond à la taille de l’échantillon de mains analysées (les flops de trois cartes identiques sont très rares).
1-Gap: les flops avec une carte “manquante” (532 ou QJ9)
2-Gap: les flops avec deux cartes “manquantes” (AKT, 975, ou 632)
Mixed : les flops avec deux cartes qui se touchent et une carte disjointe (QJ3 ou K76)
Unconnected: tous les autres flops
Il y a une différence significative entre les « 2gaps flops » et les « mixed flops » alors que les « 2gaps flops » ne donnent en général qu’un tirage « gutshot » en plus que les « mixed flops ».
Carte la plus haute du flop
On voit bien ici, grâce à la valeur de chaque échantillon (liée à la l’épaisseur de la barre bleue), qu’on rencontre plus de flops possédant un A ou un K
Une des bases du succès du CB est la présence au flop de ces 2 dernières cartes…
La taille de la mise du CB
C’est ce que je trouve de très intéressant dans cet article.
Ici, il n’y a pas de différence significative entres les mises allant de 0,4 fois le pot à plus du pot…
Ce qui permet d’économiser des jetons en grande importance.
Il faut bien sur essayer d’adapter la mise aux mises qui ont déjà été effectuées à la table (mise « standard », aux adversaires, au moment du tournoi, etc…
Chacun fera sa propre analyse et conclusion mais « NOWADAYS » le CB est tellement familier qu’il est devenu un coup subtil et technique pour justement camoufler qu’on l’utilise…