En effet j'ai joué 83K de mes 100K dernières mains en NL50.
Je remarque tout simplement que la progression d'un joueur très tight-aggressif (14.08/4.46/2.16) se compose naturellement :
- d'une alternance régulière de upswings et de downswings plus petits.
- la taille des upswings varie entre 5 et 12 caves allant des fois jusqu'à 23 caves;
- la taille des downswings varie entre -2 et -8 maximum.
Ma progression moyenne sur mes 83K dernières mains en NL50 est de 8.2 bb/100 mains soit 4.1$/100 mains.
- Toute progression dans les gains (à une limite donnée) s'inscrit dans une variance réelle qui est cette alternance de upswings/downswings.
- La variance mathématique mesure la variance réelle d'une progression de valeurs : c'est une mesure qui caractérise la dispersion d'un échantillon de valeurs (si X est une variable aléatoire, la variance V(X) représente la moyenne des carrés des écarts à la moyenne).
- Deux variables modifient directement la variance réelle, donc mathématique : le nombre de joueurs à la table et leur facteur d'aggressivité : moins il y a de joueurs et plus ils sont aggressifs, plus la variance est élévée (on le voit intuitivement).
La conclusion de cette analyse est :
- 20 caves est le minimum théorique pour ne pas se broke si on multitable à 8-10 tables (puisque les downswings ne font pas en dessous de -8 caves : si on en subit un, il reste 12 caves pour remonter à +20)
- 3 fois par mois (en moyenne !), mon humeur sera maussade :(
- ne pas comprendre la réalité de la variance
- oublier la règle des 20 ans : SI UNE CHOSE N'AURA AUCUNE IMPORTANCE DANS 20 ANS, ELLE N'EN A AUCUNE AUJOURD'HUI.
Evidemment, le résultat de cette semaine de jeu n'aura aucune importance dans 20 ans...
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